Tiga, une histoire australienne et néo-zélandaise aux 24 Heures du Mans.
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Tiga, une histoire australienne et néo-zélandaise aux 24 Heures du Mans.

Bien avant le titre mondial de Mark Webber et Brendon Hartley en Championnat du Monde d'Endurance 2015, la combinaison entre l'Australien et la Nouvelle-Z

Au début des années 70, tous deux ont couru en Formule 1 et aussi à quatre reprises chacun aux 24 Heures du Mans. Dans la Sarthe, Schenken l'Australien (né le 26 septembre 1943) est pilote d’usine Ferrari en prototypes en 1973 (il était associé à l'Argentin Carlos Reutemann), tandis que Ganley le Néo-Zélandais (né le 24 décembre 1941) a terminé deuxième en 1972, associé à François Cevert au volant d’une Matra MS 670. En 1975, ils disputent même les 24 Heures ensemble au volant d'une Porsche 911 RSR, mais sont contraints à l'abandon. Puis il s'associent pour devenir constructeurs et fondent Tiga, acronyme basé sur deux lettres de leurs noms (Tim Schenken et Howden Ganley).

Les châssis Tiga font leur première apparition aux 24 Heures du Mans en 1984, en prototypes C2 (l’équivalent des LM P2 d’aujourd’hui dans la réglementation technique du Groupe C de l'époque). L’année suivante, Gordon Spice, Ray Bellm et Mark Galvin (Tiga GC85) remportent cette catégorie aux 24 Heures, avec la quatorzième place du général. En 1987, Tiga réussit un joli tir groupé, en même temps que son meilleur résultat au classement général, grâce à Costas Los-Dudley Wood-Tom Hessert et la dixième de John Sheldon-Ian Harrower-Thorkild Thyrring (respectivement neuvièmes et dixièmes du général, également troisièmes et quatrièmes en C2). A noter que cette même année, le pilote suédois Slim Borgudd, également batteur de tournée pour le groupe ABBA à cette époque, était engagé au volant d’une Tiga, qui manqua malheureusement sa qualification.

Jean-Philippe Doret / ACO

Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, SAMEDI 13 & DIMANCHE 14 JUIN 1987. Après une victoire de catégorie en 1985, Tiga signe son meilleur classement aux 24 Heures du Mans, avec la neuvième place de Los-Wood-Hessert (n°121).

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