Évolution majeure de la version 2016, cette nouvelle 919 Hybrid répond aux changements imposés par la réglementation technique. Cette dernière comporte quelques restrictions aérodynamiques afin de limiter la vitesse des LMP1 au Mans.

La motorisation reste identique aux années précédentes, avec le 2 litres V4 turbo jumelé avec un système hybride 8MJ, identique à celui de la grande rivale Toyota.

À l'instar de la firme nippone avec sa nouvelle TS050 HYBRID, Porsche met en piste une spécification « appuis faibles » pour les tests de Monza, tout en se gardant bien de préciser quel kit aéro sera utilisé pour l'ouvreur de la saison Silverstone (15-16 avril).

Statu quo du côté du châssis qui n’évolue pas pour la troisième année consécutive ; ce qui n’empêche pas la voiture d’être « 60 à 70% nouvelle » selon le directeur technique Andreas Seidl. « Le concept de base de la 919 Hybrid a encore beaucoup à offrir, précise-t-il encore. Il permet d’affiner les détails et de renforcer l'efficacité de l’ensemble. La monocoque est inchangée depuis 2016, mais le potentiel d'optimisation de tous les autres composants a été analysé et, dans la plupart des cas, des ajustements ont été effectués en conséquence ».
Côté pilotes, on le sait, Porsche a remanié ses équipages de manière importante au cours de l’hiver puisque seul Neel Jani (33 ans) a conservé sa place sur la voiture championne du monde. Il est rejoint par le transfuge d’Audi André Lotterer  (35 ans) et vainqueur des 24 Heures 2015 Nick Tandy (32 ans).
Egalement lauréat de l’édition 2015 des 24 Heures du Mans, Earl Bamber (26 ans) vient prêter main forte à Timo Bernhard (36 ans) et Brendon Hartley (27 ans) sur l’autre voiture en remplacement de Mark Webber, aujourd'hui retraité.

Photo: Porsche