Aux 24 Heures du Mans ou sur mer, IDEC Sport est en quête d'exploits sportifs
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Aux 24 Heures du Mans ou sur mer, IDEC Sport est en quête d'exploits sportifs

Sur circuit comme sur mer, Idec Sport aime relever de grands challenges. Après les 24 Heures du Mans, l'équipe loir-et-chérienne se lance à la conquête de la Route du Rhum. L'occasion de mettre en parallèle le pilotage d'un prototype et d'un bateau avec Patrice Lafargue et Francis Joyon.

Vous ne le saviez peut-être pas, mais parallèlement à son engagement aux 24 Heures du Mans et en European Le Mans Series, IDEC Sport accompagne le skipper français Francis Joyon dans sa prodigieuse chasse aux records. Là aussi il est question d'aventure humaine et de grandes émotions. « J'ai rencontré Francis en 2002 lorsqu'il pilotait le bâteau Eure-et-Loir sur lequel nous avions accolé un autocolant IDEC sans rien connaître de la mer. Ensuite, il voulait réaliser un tour du monde en équipage et nous avons décidé de le soutenir. Je me suis attaché à lui, à ses histoires. Comme lui, nous avons le goût de l'aventure » précise Patrice Lafargue, président directeur général du groupe IDEC et pilote des 24 Heures du Mans (25e du classement général en 2011 et 12e en 2017 au volant de la Ligier JS P217-Gibson #27 d'IDEC Sport Racing). Un appui marqué par le record du tour du monde en équipage réalisé lors du Trophée Jules Verne 2016 en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes !

"« Les 24 Heures du Mans sont semblables à un tour du monde à bateau »"
Patrice Lafargue, Idec Sport Racing

Les trimarans de la Route du Rhum sont à la mer ce que les prototypes des 24 Heures du Mans sont à la compétition automobile. Des bolides extrêment rapides et à l'aerodynamisme soigné. Pourtant, « l'approche est différente » selon Patrice Lafargue. « Aux 24 Heures du Mans, le pilote a une assistance, une équipe de mécaniciens proche tandis que le skipper est seul. Il peut prendre des risques insensés. Je suis admiratif des performances des skippers. Mentalement ils sont encore plus forts que les pilotes car pour naviguer sur une mer agitée ou en pleine tempête, il faut avoir un mental au-dessus de la moyenne ». Francis Joyon va plus loin dans la comparaison : « Le risque de casse matériel existe aussi sur les bateaux. Des ennuis techniques peuvent nous faire manquer des jours de navigation. J'ai souvenir d'une édition de la Route du Rhum durant laquelle 16 trimarans sur 18 engagés avaient été contraints à l'abandon sur casse. Comme pour les pilotes avec leur voiture, nous sommes également tributaires de la qualité et des performances du bateau. »

Le départ départ de la 11e édition de la Route du Rhum sera donné dimanche à Saint-Malo. Il faut entre sept et huit jours aux skippers pour rejoindre la Guadeloupe, lieu d'arrivée de la course. « Ça paraît long mais pour un bateau, c'est une course sprint. C'est l'équivalent d'une course de deux ou trois heures en Endurance. Les 24 Heures du Mans sont semblables à un tour du monde à bateau », estime Patrice Lafargue.

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Si Francis Joyon n'a jamais eu l'occasion d'asisster aux 24 Heures du Mans, il a tout de même observé avec attention les performances de l'Oreca 07-Gibson #48 d'IDEC Sport en juin dernier. « J'ai trouvé qu'ils avaient bien tiré leur épingle du jeu. Ils ont été très compétitifs jusqu'à leur avarie mécanique (ndlr, casse de la boîte de vitesse avant la 21e heure de course). Ils avaient une chance de remporter la catégorie LMP2. Je suis admiratif de leur performance », avoue le skipper qui vise une première victoire à la Route du Rhum.

Rappelons qu'à l'issue des 4 Heures de Portimão, IDEC Sport s'est classé troisième du classement général de l'European Le Mans Series 2018. « Ça nous laisse encore des rêves à accomplir » conclut Patrice Lafargue.

Crédit photos hélicoptère : Jean-Marie Liot / ALEA

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