Le début de saison n’a pas été des plus sereins. Où en êtes-vous ?

Disons que nous avons eu quelques challenges commerciaux ! Des choses que nous ne maîtrisions pas qui ont fait que nous sommes arrivés au Mans sur la défensive. Depuis le début de la semaine, nous rattrapons le retard comme le prouvent les feuilles de temps. Nous avons constamment progressé depuis la première séance – ce qui est positif. Ce n’est pas facile actuellement, mais la « Super saison » est longue.

Votre souci le plus important est actuellement le moteur…

D’un point de vue technique, il est clair que la vitesse est la clé. Nous sommes parmi les plus rapides dans la courbe Porsche, dans la chicane Ford… Ce qui montre la qualité du châssis Ginetta. Seul Toyota est devant mais nous manquons de vitesse de pointe. Ce qui complique encore la tâche cette année, ce sont les restrictions sur la manière dont le moteur doit fonctionner pour créer une équivalence avec les LMP1 hybrides.

Payez-vous cash le manque de kilomètres couverts au cours de l’intersaison ?

Mécaniquement, la Ginetta est une belle pièce d’orfèvrerie. Avec un peu plus de temps en piste, on aurait pu peaufiner les réglages mais c’est vraiment la vitesse en ligne droite qui nous pénalise. Pour prendre une image qui parle à tout le monde, en termes de calendrier, c’est comme si nous n’étions qu’à la fin de nos essais hivernaux. Nous sommes un peu en retard, mais nous sommes-là ! Je pense que, d’ici à Silverstone, nous serons parvenus à revenir dans le rythme. C’est l’objectif.

Et celui des « 24 Heures », quel est-il ?

Voir le drapeau à damier ! Nous n’avons pas le rythme pour aller cherche le podium et nous allons nous concentrer sur notre course. Le Mans, c’est d’abord une lutte des pilotes et des équipes contre Le Mans. On se confronte aux « 24 Heures » et on voit où on en est en fin de course.