Photo : - Pascal BLEJEAN - Esprit Racing
Après s’être mesuré aux vedettes des Grand Prix en 250 cm3, le frère de Carlos Checa s’est tourné vers l’Endurance en 2003. Devenu l’une des références de la discipline, il a notamment remporté le Bol d’Or (2007) et les 24 Heures du Mans (2005). Autant dire que l’Espagnol sait de quoi il parle quand il détaille le Circuit Bugatti sur lequel se disputeront les 24 Heures du Mans les 8 et 9 septembre prochains.

David Checa, pilote de la Yamaha n°94 : « Le Mans m’a souvent bien réussi. En 2000, sous la pluie, j’avais fait le meilleur temps des essais du vendredi... Pour ma première saison en Championnat du Monde 250 cm3, c’était un truc de fou ! En 2004, pour ma première course d’Endurance, j’avais fait la pole position et, en 2005, j’avais gagné la course. Je connais donc bien le circuit mais, entre chaque édition des 24 Heures, il y a toujours quelques petits détails qui évoluent. Par exemple, cette année, les vibreurs de la Chicane du Chemin aux Bœufs ont été aplatis. Je trouve que c’est mieux comme cela. Il faut être plus fin dans sa trajectoire parce qu’on ne peut plus s’appuyer sur la bordure en sortie de virage. Cela fait la différence entre les pilotes, et les dépassements seront plus faciles en course. Au Mans, il n’y a pas de virage facile, à part peut-être celui du Raccordement qui est vraiment très lent. Le plus compliqué reste selon moi le Garage Vert qui se passe "en aveugle". Il faut avoir de bons repères. Enfin, piloter de nuit ne pose aucun problème ici. Lors de la précédente manche du Championnat du Monde FIM d’Endurance à Oschersleben (Allemagne), il n’y avait pratiquement pas d’éclairage en bord de piste… Alors, ici, c’est presque comme rouler 24 heures de jour ! »
Julien Hergault
Photo : LE MANS (SARTHE), JOURNEES TEST DES 24 HEURES DU MANS MOTO, 22 AOÛT 2012. David Checa, pilote de l'équipe GMT 94.