Les 24 Heures du Mans - Les grandes innovations (1970-2011)
Retour

Les 24 Heures du Mans - Les grandes innovations (1970-2011)

De tout temps, la comp

1970 : Le moteur rotatif
Un bruit strident à la limite du supportable, c’est ainsi que l’on reconnaît un moteur rotatif. Une technologie introduite en 1970 sur une Chevron-Mazda, propulsée par un birotor de 983 cm3 de 200 ch, mais qui cassa après seulement 4 heures de course. Cette architecture prendra une revanche éclatante en 1991. Après la débâcle des Peugeot, les ennuis des Mercedes, Jaguar et Sauber, c’est la Mazda 787B et son moteur rotatif, conduite par Herbert/Weidler/Gachot, qui montera sur la première marche du podium, signant également la seule victoire d’une marque japonaise.

 

1974 : Le moteur turbo
L’idée de la suralimentation (via un compresseur entraîné par les gaz d’échappement) apparaît aux États-Unis en 1962 sur la Chevrolet Corvair Monza. BMW fera traverser l’Altantique à cette innovation en l’adaptant sur sa 2002. Porsche l’utilise au Mans à partir de 1974 et va décrocher la victoire de l’épreuve en 1976 avec la 936.

 

1998 : Le moteur hybride
L’idée d’une motorisation hybride associant un bloc thermique à un moteur électrique est venue de l’Américain Don Panoz. Son Esperante GTR-1 Q9 est mue par un 6.0 d’origine Ford épaulé par un moteur électrique dont les batteries se rechargent en récupérant l’énergie du freinage. En dépit de cette technologie, la Panoz Q9 ne parviendra pas à se qualifier pour l’épreuve. Néanmoins, la technologie hybride s’imposera, en 2012, avec l’Audi R18 e-Tron.

 

2006 : Le diesel de course
Depuis son invention fin du XIXe siècle, le moteur diesel a toujours rimé avec « utilitaire », prenant plus logiquement place sous le capot d’un camion que sous celui d’une voiture de course. Mais les progrès techniques (injection directe, augmentation des pressions, turbo…) se sont traduits par une hausse des performances et une baisse de la consommation. Des caractéristiques qui l’ont conduit aux 24 Heures du Mans dès 1949 sous le capot d’une Delettrez. Mais la victoire d’un diesel n’arrivera qu’en 2006 avec Audi.

 

2011 : Les phares à LED
De plus en plus répandus sur les véhicules de série, les phares à LED (Light Emitting Diode) ont fait leur apparition en 2011 sur l’Audi R18 TDI. Outre la qualité de l’éclairage, ce procédé est moins gourmand en électricité, moins lourd et moins encombrant. Enfin, il apporte une signature lumineuse unique de nuit. En 2014, la firme d’Ingolstadt a franchi un nouveau palier avec l’arrivée des feux laser, technologie encore plus performante. 

#LEMANS24

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Tous les partenaires