Le 21 novembre 1976 sortait le film Rocky, avec Silvester Stallone, qui deviendra une star et enchaînera avec six autres épisodes. Le 13 juin 2010, Mike Rockenfeller, surnommé Rocky, remporte, contre toute attente, les 24 Heures du Mans avec Timo Bernhard et Romain Dumas dans une Audi R15+ TDI.

24H Le Mans

Le Mans Legendes

24 Heures du Mans

Historique

On aimerait que les résultats soient toujours corrélés à la passion. À l’engagement que l’on peut mettre dans une tâche, voire, à notre travail acharné. Mais le talent, une notion très complexe, ne s’explique pas toujours, et aide grandement à accéder aux sommets. L’histoire d’Olivier Gendebien en est la preuve concrète, lui qui ne s’est jamais considéré comme un professionnel, mais qui pourtant, s’est forgé un palmarès que beaucoup de grands pilotes envient.

<h2>D&rsquo;un cheval &agrave; l&rsquo;autre</h2>

Souvent, ces contes commencent de la m&ecirc;me mani&egrave;re&nbsp;: un jeune homme travaille avec son p&egrave;re dans un garage, puis&nbsp;se prend de passion pour les voitures. Plus tard, il d&eacute;croche compl&egrave;tement des cours qui ne l&rsquo;int&eacute;ressent pas, pour se consacrer &agrave; l&rsquo;apprentissage de la science du pilotage. <a href="http://D’un cheval à l’autre Souvent, ces contes commencent de la même manière&nbsp;: un jeune homme travaille avec son père dans un garage, puis, se prend de passion pour les voitures. Plus tard, il décroche complètement des cours qui ne l’intéressent pas, pour se consacrer à l’apprentissage de la science du pilotage. Pour Olivier Gendebien, c’est tout à fait différent. Né d’une riche famille belge en 1924, il ne s’intéresse pas particulièrement à l’automobile, pas plus qu’à ses autres hobbies en tout cas. À la fin de la Seconde Guerre mondiale – à laquelle il participe activement, il vit au Congo belge pendant quatre ans. Gendebien est alors ingénieur agronome, loin des circuits. Là-bas, en Afrique, il fait la rencontre d’un certain Charles Fraikin. Les deux sympathisent, et se mettent en tête de participer au rallye Liège-Rome-Liège, mais dans un avenir lointain. De retour en Belgique, il s’intéresse de plus en plus à cette discipline, souvent avec son ami Fraikin. Cela l’attire, mais pas plus que les chevaux, sa véritable passion, le ski ou le tennis. Toujours est-il qu’au départ du Grand Prix des Frontières 1952, à Chimay, Olivier Gendebien est une révélation. Sa réputation ne fait que grandir au fil des épreuves dans lesquelles il s’illustre. Pourtant, à 28 ans, il s’essaye aux circuits après des expériences concluantes en rallye. Sur les pistes asphaltées, il est toujours aussi rapide. L’endurance lui plaît beaucoup&nbsp;; en 1955, il est déjà au départ de ses premières 24 Heures du Mans sur une Porsche 550 RS 1500 de l’Écurie Nationale Belge, aux côtés de Wolfgang Siedel. Les voilà deuxièmes de leur catégorie et cinquièmes du classement général&nbsp;! Décidément, cette carrière commence tardivement, certes, mais sur les chapeaux de roue." target="_blank">Pour Olivier Gendebien, c&rsquo;est tout &agrave; fait diff&eacute;rent.</a> N&eacute; d&rsquo;une riche famille belge en 1924, il ne s&rsquo;int&eacute;resse pas particuli&egrave;rement &agrave; l&rsquo;automobile, pas plus qu&rsquo;&agrave; ses autres hobbies en tout cas. &Agrave; la fin de la Seconde Guerre mondiale &ndash; &agrave; laquelle il participe activement, il vit au Congo belge pendant quatre ans. Gendebien est alors ing&eacute;nieur agronome, loin des circuits.

L&agrave;-bas, en Afrique, il fait la rencontre d&rsquo;un certain Charles Fraikin. Les deux sympathisent, et se mettent en t&ecirc;te de participer au rallye Li&egrave;ge-Rome-Li&egrave;ge, mais dans un avenir lointain. De retour en Belgique, il s&rsquo;int&eacute;resse de plus en plus &agrave; cette discipline, souvent avec son ami Fraikin. Cela l&rsquo;attire, mais pas plus que les chevaux, sa v&eacute;ritable passion, le ski ou le tennis. Toujours est-il qu&rsquo;au d&eacute;part du Grand Prix des Fronti&egrave;res 1952, &agrave; Chimay, Olivier Gendebien est une r&eacute;v&eacute;lation.

Sa r&eacute;putation ne fait que grandir au fil des &eacute;preuves dans lesquelles il s&rsquo;illustre. Pourtant, &agrave; 28 ans, il s&rsquo;essaye aux circuits apr&egrave;s des exp&eacute;riences concluantes en rallye. Sur les pistes asphalt&eacute;es, il est toujours aussi rapide. L&rsquo;endurance lui pla&icirc;t beaucoup&nbsp;; en 1955, il est d&eacute;j&agrave; au d&eacute;part de ses premi&egrave;res 24 Heures du Mans sur une Porsche 550 RS 1500 de l&rsquo;&Eacute;curie Nationale Belge, aux c&ocirc;t&eacute;s de Wolfgang Seidel. Les voil&agrave; deuxi&egrave;mes de leur cat&eacute;gorie et cinqui&egrave;mes du classement g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;! D&eacute;cid&eacute;ment, cette carri&egrave;re commence tardivement, certes, mais sur les chapeaux de roue.

Apr&egrave;s une &eacute;ni&egrave;me bonne performance en Italie, il est sign&eacute; par Enzo Ferrari lui-m&ecirc;me. Maranello se d&eacute;cide &agrave; recruter Gendebien afin de le faire courir en Formule 1, mais surtout, &agrave; lui attribuer de grandes responsabilit&eacute;s en endurance. Imm&eacute;diatement, son association avec<a href="https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/qui-etait-phil-hill-celui-qui-ne-voulait-pas-de-la-lumiere-58293" target="_blank"> l&rsquo;Am&eacute;ricain Phil Hill</a> aux 1000 km de Buenos Aires fonctionne. Les deux s&rsquo;entendent sur la philosophie &agrave; adopter lors d&rsquo;une &eacute;preuve de ce type. &Agrave; savoir, rouler &agrave; son rythme, sans en faire de trop, afin de voir l&rsquo;arriv&eacute;e en bonne position.

<h2>Lieutenant d&rsquo;Enzo Ferrari</h2>

Tr&egrave;s rapidement, Gendebien devient une r&eacute;f&eacute;rence absolue au sein de la Scuderia Ferrari. Aux 24 Heures 1956, le Belge et Maurice Trintignant terminent troisi&egrave;mes &agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;une course &agrave; &eacute;limination. En 1957, toujours avec Trintignant, un piston cass&eacute; met fin &agrave; leur &eacute;preuve.

Enzo Ferrari compte sur lui. Phil Hill lui est associ&eacute; aux 24 Heures du Mans 1958. La pluie diluvienne s&rsquo;abat sur le circuit pendant 15 heures, mais cela n&rsquo;emp&ecirc;che pas le duo de se r&eacute;v&eacute;ler, et d&rsquo;aller chercher une premi&egrave;re victoire ensemble. Les Jaguar Type D n&rsquo;y peuvent rien&nbsp;: la Ferrari 250 TR 58 et son moteur V12 est juste trop forte.

En 1959, c&rsquo;est beaucoup plus compliqu&eacute;. Stirling Moss, pour Aston Martin, part comme un boulet de canon. Derri&egrave;re, les concurrents peinent &agrave; suivre, dont la Ferrari 250 TR 59 de Gendebien/Hill, de nouveau appair&eacute;s. Elle tient la drag&eacute;e haute aux Anglaises, mais doit abandonner &agrave; la 20e heure en raison d&rsquo;un moteur bien trop chaud.

Nouvelle ann&eacute;e, nouveau chef-d&rsquo;&oelig;uvre. Avec son compatriote Paul Fr&egrave;re, Olivier Gendebien parvient &agrave; ma&icirc;triser la tr&egrave;s d&eacute;licate Ferrari TR59/60, et dominer une course bien difficile pour les autres voitures frapp&eacute;es du Cheval Cabr&eacute;. Une victoire splendide, acquise avec quatre tours d&rsquo;avance sur sa plus proche poursuivante.

Gendebien est un bon pilote en monoplace &eacute;galement, mais se retrouve cantonn&eacute; &agrave; l&rsquo;endurance. Non content de sa situation, il quitte la Scuderia pour rejoindre une Cooper-Climax priv&eacute;e en Formule 1, et &ccedil;a marche. &Agrave; son volant, il termine troisi&egrave;me du Grand Prix de Belgique 1960, et deuxi&egrave;me du Grand Prix de France alors disput&eacute; &agrave; Reims.

Cependant, le Belge et Ferrari se retrouvent face &agrave; un probl&egrave;me. Il y a Le Mans &agrave; gagner, et l&rsquo;un a besoin de l&rsquo;autre. Les deux parties remettent le couvert pour la saison 1961, accessoirement sa derni&egrave;re en Formule 1.

<h2>L&rsquo;homme de la situation</h2>

Le d&eacute;part des 24 Heures du Mans 1961 est donn&eacute;, avec Phil Hill et Olivier Gendebien sur la m&ecirc;me voiture. La vitesse folle tenue par les premiers force les concurrents &agrave; sortir le grand jeu. &Agrave; mesure que les voitures de t&ecirc;te l&acirc;chent en raison du rythme effr&eacute;n&eacute;, deux Ferrari &eacute;mergent. L&rsquo;une est l&rsquo;officielle emmen&eacute;e par le duo am&eacute;ricano-belge, et l&rsquo;autre, une priv&eacute;e du NART (North American Racing Team), pilot&eacute;e par les fr&egrave;res mexicains Pedro et Ricardo Rodr&iacute;guez. Les deux parties offrent un grand duel au public manceau, jusqu&rsquo;&agrave; ce que la Ferrari des hermanos&nbsp;casse, m&eacute;caniquement. C&rsquo;est une nouvelle victoire pour les deux hommes, et la troisi&egrave;me de Gendebien d&eacute;j&agrave;.

On ne change pas une &eacute;quipe qui gagne. Les deux remettent le couvert en 1962, sur la monstrueuse 330 TRI/LM. Son V12 de quatre litres est unique sur le plateau. Ses performances sont hallucinantes. Sur une seule boucle, les Maserati et autres Aston Martin sont rel&eacute;gu&eacute;es &agrave; plusieurs secondes. Une course rondement men&eacute;e, seulement disput&eacute;e par les fr&egrave;res Rodr&iacute;guez jusqu&rsquo;au petit matin, lui offre une quatri&egrave;me victoire dans la Sarthe. Un nouveau record &agrave; l&rsquo;&eacute;poque.

Cependant, lors de cette &eacute;dition, il manque de percuter un retardataire au Tertre Rouge. C&rsquo;est beaucoup pour quelqu&rsquo;un qui ne s&rsquo;est jamais consid&eacute;r&eacute; comme un professionnel. Olivier Gendebien, nouveau recordman surprise, prend sa retraite peu apr&egrave;s &ndash; aussi sur ordre de sa femme.

Il n&rsquo;a sans doute jamais &eacute;t&eacute; le plus rapide, le plus incisif au volant, mais son palmar&egrave;s en fait&nbsp;l&rsquo;un des meilleurs pilotes de l&rsquo;histoire du championnat du monde des voitures de sport. Avec la <a href="https://www.fiawec.com/fr/team/6293" target="_blank">Scuderia Ferrari</a>, il a &eacute;galement triomph&eacute; de deux &eacute;ditions des 12 Heures de Sebring (1959, 1961), sans compter sa victoire sur Porsche en 1960, lorsqu&rsquo;il cherchait de nouveaux horizons.

Riche de lui m&ecirc;me, il vit dans le Sud de la France jusqu&rsquo;&agrave; sa mort en 1998, non sans recevoir l&rsquo;Ordre de la Couronne belge en cette m&ecirc;me ann&eacute;e. Avec lui a disparu tout un pan de l&rsquo;histoire de l&rsquo;automobile, une &eacute;poque r&eacute;volue, port&eacute;e sur les valeurs et la conduite, au-del&agrave; du pilotage. L&rsquo;artiste Olivier Gendebien n&rsquo;&eacute;tait peut-&ecirc;tre pas passionn&eacute; comme d&rsquo;autres, mais l&rsquo;expression de son talent n&rsquo;en &eacute;tait certainement pas moins belle.

Qui était Olivier Gendebien, l’amateur aux quatre victoires ?

À partir du samedi 25 mai 2024, le Musée des 24 Heures du Mans s’apprête à accueillir une nouvelle exposition temporaire : Alpine Esprit Tricolore

L&rsquo;exposition mettant en lumi&egrave;re la marque Alpine et son histoire avec la course mancelle&nbsp;sera &agrave; d&eacute;couvrir &agrave; partir du samedi 25 mai. 
L&rsquo;occasion pour les familles et passionn&eacute;s de d&eacute;couvrir ou red&eacute;couvrir l&rsquo;histoire, mais aussi les nombreux liens avec les 24 Heures du Mans : de la&nbsp;premi&egrave;re participation jusqu&#39;&agrave; l&#39;&egrave;re de&nbsp;l&#39;Hypercar.

Plusieurs th&eacute;matiques seront abord&eacute;es sur cette exposition : 
&nbsp; 
R&eacute;d&eacute;l&eacute; : pilote et constructeur 
La Barquette Renault Charles Deutsch, sur la base d&rsquo;une 4CV, est une&nbsp;voiture pilot&eacute;e par Jean R&eacute;d&eacute;l&eacute; (pilote &agrave; deux reprises aux 24 Heures du Mans en 1952 et 1953). Jean R&eacute;d&eacute;l&eacute; est l&rsquo;un des premiers pilotes &agrave; se lancer dans une carri&egrave;re de constructeur afin d&#39;obtenir le v&eacute;hicule capable de le mener &agrave; la victoire. D&rsquo;autres pilotes suivront la m&ecirc;me trajectoire&nbsp;comme Jean Rondeau ou Yves Courage.&nbsp;

La victoire au g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;! 
En 1978, l&#39;A442B d&eacute;croche une victoire au classement g&eacute;n&eacute;ral, dans la cat&eacute;gorie reine avec au sein de son &eacute;quipage,&nbsp;deux pilotes fran&ccedil;ais,&nbsp;Didier Pironi et Jean Pierre Jaussaud&nbsp;(&agrave; l&#39;&eacute;poque, seuls deux pilotes se&nbsp;partageaient&nbsp;le volant). Par la suite, aucun constructeur fran&ccedil;ais ne d&eacute;crochera une victoire avant Peugeot en 1992. 
&nbsp; 
Des Jeux Olympiques aux 24 Heures du Mans 
Alpine A210,&nbsp;pr&eacute;sent&eacute;e dans l&rsquo;exposition,&nbsp;a&nbsp;particip&eacute; &agrave; trois reprises aux 24 Heures&nbsp;du Mans. En&nbsp;1969, l&#39;Alpine A210,&nbsp;conduite par Jean-Claude Killy (champion du monde de ski et triple champion olympique), a&nbsp;permis&nbsp;de cr&eacute;er un lien entre les Jeux Olympiques et Le Mans&nbsp;! &nbsp; 
 
De la piste aux &eacute;crans&nbsp; 
Les Alpine A210 et A220 sont fr&eacute;quemment apparues au cin&eacute;ma. 
L&#39;Alpine A210 &eacute;tait pr&eacute;sent&eacute;e comme&nbsp;prototype de l&rsquo;&eacute;curie Vaillant.&nbsp; 
L&rsquo;apparition la plus c&eacute;l&egrave;bre concerne sans doute l&#39;A110 Berlinette dans la s&eacute;rie t&eacute;l&eacute;vis&eacute;e &quot;Les aventures Michel Vaillant&quot; diffus&eacute; en 1967 sur une cha&icirc;ne de l&rsquo;ORTF. Henri Grandsire incarnait le r&ocirc;le de Michel Vaillant et &eacute;tait pilote dans l&rsquo;&eacute;quipe Alpine-Renault au d&eacute;but des ann&eacute;es 1960, en endurance et en monoplace.

Alpine Esprit Tricolore : une nouvelle exposition au Musée des 24 Heures

Le samedi 15 juin prochain, à 16 h, sera donné le départ de la 92ème édition des 24 Heures du Mans, 4e manche du FIA WEC. Après avoir révélé le programme de cette course hors-normes en janvier dernier à l'occasion de Rétromobile, l'ACO est heureux de dévoiler le détail des animations.

DES FAN ZONES, UN VILLAGE CONSTRUCTEURS ET UN VILLAGE HYDROGENE 
 
A partir du mardi 11 juin, cinq fan zones seront ouvertes dans l&#39;enceinte du circuit :&nbsp;

- Fan Zone Comp&eacute;tition 
- Fan Zone Family 
- Fan Zone Concert 
- Fan Zone Porte Est 
- Fan Zone Panorama

&nbsp;

Au sein de ces espaces, accessibles &agrave; l&#39;ensemble du public, de nombreux points de restauration, des zones de repos, &eacute;crans g&eacute;ants et activit&eacute;s th&eacute;matiques seront propos&eacute;s. Des jeux en plein air, de la tyrolienne, une kids zone by Journal de Mickey ou encore des simulateurs : il y en a pour tous les go&ucirc;ts et pour tous les &acirc;ges ! 
 
Les fans pourront &eacute;galement d&eacute;couvrir un village constructeurs, o&ugrave; seront pr&eacute;sents Toyota Gazoo Racing, Porsche, BMW M, Alpine, Ford et Lotus, mais &eacute;galement le village des 24 Heures du Mans, o&ugrave; de nombreux exposants tels que Peugeot, Ferrari, Rolex ou encore TotalEnergies viendront proposer des activations pour les spectateurs. Enfin, un village hydrog&egrave;ne permettra au public de d&eacute;couvrir, notamment, diff&eacute;rentes voitures utilisant cette technologie.&nbsp; 
 
APRES LE SHOW DU CENTENAIRE, LE SHOW&nbsp;DES 24 HEURES DU MANS !

En 2023, le &quot;Show du Centenaire&quot; avait &eacute;t&eacute; un moment fort en &eacute;motions sur le circuit. Retra&ccedil;ant l&#39;histoire de la mythique course, il avait mobilis&eacute; 400 drones et un spectacle de pyrotechnie. Pour cette ann&eacute;e, l&#39;ACO a souhait&eacute; reconduire ce show, qui se d&eacute;roulera le samedi 15 juin, &agrave; partir de 23 h 15, apr&egrave;s le concert de Simple Minds. Pendant que les 62 concurrents batailleront en piste, le public fera une exception et l&egrave;vera les yeux au ciel l&#39;espace d&#39;un moment. Le groupe Synapson plongera les spectateurs dans l&#39;ambiance en accompagnant ce show extraordinaire, d&eacute;sormais moment phare des 24 Heures du Mans.&nbsp; 
 
SUR LA PISTE, UNE SEMAINE DE SPECTACLE

Apr&egrave;s le traditionnel Pesage et la Journ&eacute;e Test, les passionn&eacute;s retrouveront le circuit &agrave; partir du mardi 11 juin. S&eacute;ance de d&eacute;dicaces, visite des stands ou encore Pit Stop Challenge sont au programme.&nbsp; 
 
Le mercredi, place &agrave; la piste !&nbsp;Apr&egrave;s diff&eacute;rents essais des courses support en matin&eacute;e, dont le Lamborghini Super Trofeo qui fera ses d&eacute;buts sur le circuit, les premiers Essais Libres et Qualificatifs des 24 Heures du Mans prendront place. Enfin, le soir, le premier concert de la semaine se d&eacute;roulera sur le circuit.&nbsp; 
 
Le&nbsp;jeudi, rendez-vous &agrave; 20 h pour assister &agrave; l&#39;Hyperpole ! Cette s&eacute;ance spectaculaire&nbsp;laissera 24 concurrents (8 en Hypercar, 8 en LMP2 et 8 en LMGT3)&nbsp;rivaliser sur les 13,626 km du circuit, en pleine recherche de la vitesse pure, et sans contrainte de trafic.&nbsp; 
 
A l&rsquo;instar du mardi, la journ&eacute;e du&nbsp;vendredi 14 juin&nbsp;est&nbsp;destin&eacute;e aux spectateurs. Apr&egrave;s la Fun Cup le matin, l&#39;ensemble des b&eacute;n&eacute;voles sera &agrave; nouveau mis &agrave; l&#39;honneur sur la piste. La piste sera par la suite ouverte au public &agrave; partir de 15 h.&nbsp;Un moment d&#39;exception pour les spectateurs, qui pourront fouler la piste des 24 Heures du Mans. Une activit&eacute;&nbsp;accessible&nbsp;&agrave; toute personne en moyen de transport doux : &agrave; pied, &agrave; v&eacute;lo, en trottinette ou en rollers. En parall&egrave;le, &agrave; partir de 16 h,&nbsp;la c&eacute;l&egrave;bre parade des pilotes organis&eacute;e par Classic Automotive traversera Le Mans.&nbsp;S&#39;en suivra un concert sur le circuit pour bien cl&ocirc;turer la journ&eacute;e.&nbsp; 
 
Le moment tant attendu, le d&eacute;part&nbsp;des 24 Heures du Mans, se d&eacute;roulera le&nbsp;samedi 15 juin&nbsp;&agrave; 16 h. Rendez-vous dans quelques jours pour d&eacute;couvrir l&#39;identit&eacute; du Starter officiel de l&#39;&eacute;preuve, qui sera &agrave; nouveau une personnalit&eacute; connue de tous, une l&eacute;gende mondiale. Avant cet instant crucial, de nombreuses animations viendront faire monter la pression, dont plusieurs courses support comme Road to Le Mans et l&#39;arriv&eacute;e du drapeau tricolore par h&eacute;licopt&egrave;re. Cette journ&eacute;e du samedi se cl&ocirc;turera par le Show des 24 Heures du Mans. 
 
Rendez-vous le&nbsp;dimanche 16 juin&nbsp;&agrave; 16 h pour conna&icirc;tre le grand vainqueur ! Qui de Ferrari, Toyota, Cadillac, Peugeot, Porsche, Alpine, BMW, Isotta Fraschini ou Lamborghini remportera cette &eacute;dition qui s&#39;annonce unique sur le plan sportif ?

&nbsp;

Les derni&egrave;res places pour assister aux Essais, &agrave; l&rsquo;Hyperpole et aux concerts de Louise Attaque et BigFlo &amp; Oli&nbsp;! 
&nbsp; 
Apr&egrave;s avoir annonc&eacute; que les billets Entr&eacute;e Semaine - Course et Week-End Course &eacute;taient &eacute;puis&eacute;s, l&rsquo;ACO informe que les derni&egrave;res places pour assister aux Essais, &agrave; l&rsquo;Hyperpole et pour profiter des concerts du mercredi et du jeudi sont disponibles. Ces billets sont compatibles avec l&rsquo;offre Green Ticket, qui permet de valoriser les modes de transport doux.&nbsp; 
 
Rendez-vous sur&nbsp;<a href="https://ticket.24h-lemans.com/content">https://ticket.24h-lemans.com/content</a>&nbsp;pour r&eacute;server vos billets !

24 Heures du Mans : Des animations pendant plus d'une semaine et un village exceptionnel !

De tous les records existants, celui qui concerne la distance totale parcourue est le plus convoité. Réaliser une course parfaite, sans la moindre anicroche, est le rêve de toute équipe au départ des 24 Heures du Mans. Au fil des éditions, les engagés n’ont cessé de repousser cette marque, sans pour autant atteindre un nombre symbolique : 400 tours.

<h2>Concours de circonstances</h2>

Dans les ann&eacute;es 1920, peu apr&egrave;s la cr&eacute;ation de l&rsquo;&eacute;preuve, les concurrents ne se vantaient pas de leur vitesse sur un tour ou de leur absence de p&eacute;pins m&eacute;caniques. Dans les publicit&eacute;s, seule &eacute;tait mise en avant la distance parcourue, que l&rsquo;on peut traduire en un nombre de tours effectu&eacute;s. Les 24 Heures du Mans repr&eacute;sentaient une occasion parfaite pour d&eacute;crocher le record de distance couverte sur route en 24 heures, beaucoup plus global.

Forc&eacute;ment, le nombre de boucles d&eacute;pend de la configuration du circuit. Plus il est long, plus le total des tours r&eacute;alis&eacute;s est faible &agrave; moyenne horaire &eacute;gale. C&rsquo;est pourquoi il est d&rsquo;usage d&rsquo;utiliser cette derni&egrave;re mesure plut&ocirc;t qu&rsquo;un nombre fixe. Mais force est de constater qu&rsquo;elle est moins visuelle m&ecirc;me si plus pr&eacute;cise. Et peu importe le trac&eacute;, jamais la barre symbolique des 400 tours n&rsquo;a &eacute;t&eacute; franchie en 92 &eacute;ditions.

<a href="https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/attaque-maximum-la-folle-histoire-du-record-de-la-piste-58446" target="_blank">Comme pour la pole, une performance telle requiert un v&eacute;ritable alignement des plan&egrave;tes</a>. Ici, il n&rsquo;est pas question d&rsquo;un tour&nbsp;; tous les param&egrave;tres n&eacute;cessaires &agrave; la r&eacute;ussite voient leur importance d&eacute;cupler. En plus des invariables telles que le r&egrave;glement (qui a parfois limit&eacute; la consommation, la vitesse des voitures, l&rsquo;a&eacute;rodynamique&hellip;), la piste doit &ecirc;tre optimale pendant 24 heures, les sorties des voitures de s&eacute;curit&eacute; peu nombreuses, et les pannes m&eacute;caniques proscrites. Dame Nature, bien s&ucirc;r, joue les premiers r&ocirc;les. Impossible d&rsquo;esp&eacute;rer atteindre ce record si la m&eacute;t&eacute;o mancelle fait des siennes.

<h2>Progr&egrave;s fulgurants</h2>

<a href="https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/lhistoire-du-jour-michelin-s-impose-aux-24-heures-du-mans-1923-avec-chenard-walcker-45105" target="_blank">Lors de la premi&egrave;re &eacute;dition en 1923</a>, par exemple, rien n&rsquo;allait en ce sens. Les cieux se d&eacute;cha&icirc;naient sur les concurrents, le r&egrave;glement ne poussait aucunement les participants &agrave; aller le plus vite possible, la piste &eacute;tait jonch&eacute;e de cailloux et les voitures &eacute;taient d&rsquo;origine. La Chenard &amp; Walcker Sport #9, autrice de la plus grande distance &ndash; et donc victorieuse aux yeux du public &ndash; r&eacute;alisa 128 tours en 24 heures. Neuf ans plus tard, l&rsquo;Alfa Romeo 8C triomphante en r&eacute;alisait 200. Le circuit &eacute;tait bien diff&eacute;rent, certes, mais la distance de course reste corr&eacute;l&eacute;e au nombre de tours r&eacute;alis&eacute;s.

Les balbutiements des 24 Heures du Mans &eacute;taient marqu&eacute;s par une forte progression globale. Des pneus, mais aussi, de la fiabilit&eacute;, <a href="https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/pourquoi-les-24-heures-du-mans-se-courent-elles-sur-des-routes-publiques-58344" target="_blank">de l&rsquo;&eacute;tat des routes</a>, et tout ce qui s&rsquo;en suit. En 1939, la Bugatti Type 57G gagnante couvrait 248 tours, soit 1145 km de plus que la Chenard &amp; Walcker.

Les 300 tours ne se sont pas fait attendre. En 1953, Jaguar choque la concurrence en &eacute;quipant sa Type C de freins &agrave; disque, les premiers de l&rsquo;histoire. Ce changement fait toute la diff&eacute;rence. Depuis, une seule voiture victorieuse a parcouru moins de 300 tours en 24 heures. En 1995, la pluie incessante et les nombreuses p&eacute;rip&eacute;ties ont conduit <a href="https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/qui-est-masanori-sekiya-premier-japonais-vainqueur-des-24-heures-58256" target="_blank">au succ&egrave;s surprise d&rsquo;une McLaren F1 GTR au bout de 298 boucles</a>.

<h2>Si proche, mais tellement loin</h2>

&Agrave; travers l&rsquo;histoire et les trac&eacute;s diff&eacute;rents, quelques &eacute;lus seulement se sont approch&eacute;s des 400 tours, sans jamais pouvoir les atteindre. L&rsquo;ajout de chicanes dans les Hunaudi&egrave;res en 1990 a ralenti les voitures ; pour autant, les progr&egrave;s s&rsquo;en moquent. Sur les treize &eacute;ditions termin&eacute;es en plus de 380 tours, neuf datent d&rsquo;il y a moins de dix-huit ans.

Certains triomphes fr&ocirc;lent l&rsquo;anachronisme.<a href="https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/le-mans-66-ce-qui-s-est-reellement-passe-lors-de-la-34e-edition-des-24-heures-du-mans-55724" target="_blank"> Lorsque Ford se met en t&ecirc;te de remporter les 24 Heures du Mans et de battre Ferrari</a>, les moyens ne manquent pas. Ceci conduit &agrave; la production de la fameuse GT40, extr&ecirc;mement performante. En 1967, Dan Gurney et A.J Foyt remportent le double tour d&rsquo;horloge en couvrant 388 tours, soit plus de 5000 kilom&egrave;tres. Une premi&egrave;re.

On pensait ce total tranquille pour un moment lorsque le nouveau r&egrave;glement fut pr&eacute;sent&eacute; en 1968. <a href="https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/pourquoi-la-porsche-917-est-une-icone-du-sport-automobile-58236" target="_blank">Mais l&rsquo;arriv&eacute;e de la mythique Porsche 917 en 1969 rebat les cartes</a>. Ce prototype exceptionnel, aussi effrayant que v&eacute;loce, ne tarde pas &agrave; &eacute;tablir un nouveau record de la piste et, en 1971, un nouveau record de la distance. Helmut Marko et Gijs Van Lennep r&eacute;alisent 397 tours du Circuit des 24 Heures du Mans &agrave; bord de leur 917 K, soit 5335 kilom&egrave;tres. Seulement 40 kilom&egrave;tres les s&eacute;paraient des 400 boucles, mais &agrave; ce rythme fou, cela n&rsquo;est rien de moins qu&rsquo;une odyss&eacute;e.

<h2>L&rsquo;innovation toujours plus forte</h2>

C&rsquo;est toujours la m&ecirc;me chanson&nbsp;: le circuit subit des modifications majeures, comme en 1972, mais les voitures redeviennent plus fortes qu&rsquo;avant. Les Groupe C, au d&eacute;but des ann&eacute;es 1980, viennent titiller toutes les marques pr&eacute;c&eacute;demment &eacute;tablies. En 1988, la Jaguar XJR-9 LM de Johnny Dumfries, Jan Lammers et Andy Wallace effectue 394 tours du circuit en 24 heures. Un an plus tard, la Sauber-Mercedes C9 en fait 389. Puis, les chicanes sont arriv&eacute;es, mettant un nouveau coup d&rsquo;arr&ecirc;t &agrave; cette chasse ininterrompue.

Mais une fois de plus, l&rsquo;innovation s&rsquo;est relev&eacute;e, plus forte encore. L&rsquo;Audi R8, terriblement bien pens&eacute;e et solide, relance la marque aux anneaux &agrave; la conqu&ecirc;te des plus hautes distinctions automobiles. Sa successeuse, la R10 TDI, est le premier diesel &agrave; s&rsquo;imposer en 2006. Elle retrouve les 380 tours pour la premi&egrave;re fois depuis 1989. Malgr&eacute; ce changement majeur, les prototypes ne sont pas plus lents. Cette mont&eacute;e en puissance des LMP1 aux moteurs ronflants est parachev&eacute;e en 2010 par la victoire de l&rsquo;Audi R15 + TDI, pilot&eacute;e par Timo Bernhard, Romain Dumas et Mike Rockenfeller.

Ensemble, les trois hommes r&eacute;alisent 397 tours, et par la m&ecirc;me occasion, le record de la distance avec 5410,7 km parcourus. C&rsquo;est titanesque&nbsp;; cela aurait suffi &agrave; en faire 400 sur le circuit de 1971. Mais plus en 2010. Les prototypes hybrides &ndash; &agrave; partir de 2012 &ndash; peuvent se targuer de couvrir plus de 380 tours r&eacute;guli&egrave;rement, mais le record tient toujours, 14 ans plus tard. D&rsquo;autres s&rsquo;en sont approch&eacute;s&nbsp;; De 2018 &agrave; 2020, la Toyota victorieuse ne passe jamais sous les 385 tours en 24 heures&nbsp;; un v&eacute;ritable exploit compte tenu du nombre de faits de course majeurs qu&rsquo;une &eacute;curie peut rencontrer sur une seule &eacute;dition.

&nbsp;

En 2015, cependant, Porsche aurait pu aller le chercher. La firme de Zuffenhausen, avec ses trois 919 Hybrid, avait une bonne chance malgr&eacute; la concurrence acharn&eacute;e. Nico H&uuml;lkenberg, Earl Bamber et Nick Tandy ont coup&eacute; le drapeau &agrave; damier au bout de 395 tours d&rsquo;&eacute;preuve,&nbsp;sans avoir fait une seule erreur.

Les Hypercar, en Sarthe depuis 2021 seulement, n&rsquo;en sont qu&rsquo;&agrave; leurs d&eacute;buts. Ainsi, il est tout &agrave; fait normal que la distance r&eacute;alis&eacute;e au Mans soit moindre depuis la naissance de cette cat&eacute;gorie, comme c&rsquo;est quasiment toujours le cas suite &agrave; l&rsquo;introduction d&rsquo;une nouvelle r&eacute;glementation. En 2023, La Ferrari 499P de James Calado, Antonio Giovinazzi et Alessandro Pier Guidi a couvert 342 tours, alors que la course a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par de nombreux rebondissements notamment en raison de la m&eacute;t&eacute;o.

Ce record est-il inatteignable&nbsp;? Il y a peu, on pensait que jamais la barre des deux heures ne serait approch&eacute;e par les marathoniens, et c&rsquo;est d&eacute;sormais l&rsquo;objectif de nombreux coureurs de tr&egrave;s haut niveau. De m&ecirc;me, on pensait sans doute en 1923 que les 4000 kilom&egrave;tres &eacute;taient infranchissables. L&rsquo;&eacute;volution des techniques, l&rsquo;innovation caract&eacute;ristique favoris&eacute;e par l&rsquo;ACO et les prouesses des pilotes laissent r&ecirc;veur. Et puis, cent ans d&rsquo;histoire des 24 Heures nous prouvent une chose&nbsp;: les ing&eacute;nieurs ne connaissent pas la signification du mot &laquo;&nbsp;impossible&nbsp;&raquo;.

Faire 400 tours aux 24 Heures du Mans, c'est possible ?

24 Heures du Mans 2010

En 2010, les Peugeot 908 sont clairement plus rapides que leurs homologues de la marque aux quatre anneaux, pourtant, c&rsquo;est la b&eacute;r&eacute;zina pour le constructeur fran&ccedil;ais qui perd ses quatre voitures (trois officielles et une priv&eacute;e align&eacute;e par Oreca) les unes apr&egrave;s les autres. La tortue allemande a battu le li&egrave;vre fran&ccedil;ais ! Pas tout &agrave; fait : le trio franco-allemand a battu le record de la distance, qui datait de 1971, avec 5 410, 713 km parcourus. Le record tient toujours&hellip;

Photo (cr&eacute;dit :&nbsp;Philippe CHEMIN / ACO Nikon) : Mike &quot;Rocky&quot; Rockenfeller sur le podium avec le Dr Wolfgang Ullrich, patron d&#39;Audi Sport, et Romain Dumas.

24H LE MANS

L'histoire du jour - Mike Rockenfeller, victorieux avec Audi aux 24 Heures du Mans 2010

Articles liés

Qui était Olivier Gendebien, l’amateur aux quatre victoires ?

Alpine Esprit Tricolore : une nouvelle exposition au Musée des 24 Heures

24 Heures du Mans : Des animations pendant plus d'une semaine et un village exceptionnel !

Faire 400 tours aux 24 Heures du Mans, c'est possible ?

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels