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Revivez dans la vidéo ci-dessus les 24 Heures du Mans 1999 (commentaires en anglais), qui offre d'étonnantes correspondances avec la 80e édition qui s'est déroulée voici tout juste un mois, avec la présence d'Audi et Toyota à treize années d'intervalle.

1999 – Pour la deuxième année consécutive, la Toyota GT-One (n°1, 2 et 3) est l’une des favorites pour la victoire. Audi se présente pour la première fois en Sarthe avec deux options châssis différentes : deux prototypes ouverts R8R (pour Roadster, n°7 et 8) et deux fermés R8C (pour Coupé, n°9 et 10). Le constructeur japonais est définitivement battu en fin de course par la BMW V12 LMR de Dalmas-Martini-Winkelhock (n°15) à la suite d’une crevaison de Suzuki-Tsuchiya-Katayama (n°3). La marque aux anneaux termine troisième (avec Biela-Pirro-Theys, n°8) et quatrième (Alboreto-Aiello-Capello, n°7) avec ses deux R8R. Ce résultat pousse Audi à choisir la voie du prototype ouvert : la R8 signe sa première victoire l’année suivante, tandis que Toyota quitte l’endurance pour se lancer en Formule 1.

2012 – Un an après avoir signé sa dixième victoire mancelle, qui est aussi la première avec un prototype fermé, Audi poursuit dans cette voie cette année, mais avec deux motorisations différentes : deux R18 ultra (n°3 et 4, moteur turbo diesel) et deux R18 e-tron quattro (n°1 et 2) hybrides, équipées de deux moteurs électriques logés à l’avant. Leur puissance s'ajoute à celle du moteur thermique. Après treize ans d’absence, Toyota effectue son retour en Sarthe avec deux prototypes TS030, qui choisissent l'option de la propulsion hybride sur l'arrière. Les deux R18 e-tron quattro signent un doublé : Fässler-Lotterer-Tréluyer (n°1) et Capello-Kristensen-McNish (n°2) devancent la R18 ultra de Rockenfeller-Bonanomi-Jarvis (n°4). Les deux Toyota abandonnent, non sans avoir occupé la tête de la course peu avant 20 heures le samedi soir.

Rendez-vous les 15 et 16 juin 2013 pour un nouvel épisode du duel Audi-Toyota, dans le cadre prestigieux du 90e anniversaire des 24 Heures du Mans.

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Jean-Philippe Doret