Il y a les 3 « safety cars » qui entrent en action pour neutraliser la course, les 5 « medical cars » postées aux abords de la piste et prêtes à intervenir en cas d’accident, les 2 voitures du contrôle de course aussi… Toutes sont des Audi, généralement pilotées lors des 24 Heures du Mans par les moniteurs de l’ACO. « Nous avons besoin de voitures et de pilotes capables d’aller vite, explique Philippe Coutant, le responsable du Pôle mécanique de l’ACO. Lorsque la safety car intervient, elle roule à 180-200 km/heure, sauf dans les «slow zones» où la vitesse est limitée à 60 ou 80 km/heure. Si on n’avance pas assez vite les voitures de courses chauffent. Lorsque les équipes médicales interviennent, elles doivent bien évidemment le faire le plus rapidement possible aussi. »
Les 4 véhicules d’extraction, destinés à sortir un pilote blessé de sa voiture, sont des Audi Q7 spécialement aménagés. « Il nous faut dans ce cas précis de grands véhicules, avec une capacité de 6 places pour les membres de l’équipe, plus un espace suffisant pour loger la civière sur laquelle on allonge le blessé », explique Pjilippe Coutant.
Enfin, 7 les véhicules intervenant en cas d’incendie sont des 4X4 Amarok Volkswagen, un fabriquant « cousin » d’Audi. Ils sont équipés d’extincteurs et de réservoirs, mais aussi de tapis pour nettoyer la piste. Ils ont la possibilité de tracter une voiture en panne.
Toutes ces voitures « officielles », dont le parc est renouvelé chaque année, n’arrivent pas seules ! Au moment des 24 Heures du Mans, une équipe de 11 mécaniciens Audi – donc environ un mécanicien pour deux voitures- veille sur elles ! « On ne peut pas se permettre d’avoir le moindre pépin, la moindre panne durant la course, souligne Philippe Coutant. Bien que neuves, les voitures sont donc entièrement révisées avant l’épreuve et tout est testé ! Les mécaniciens d’Audi viennent avec une semi-remorque entière de pièces détachées ! » Au Mans, les voitures officielles ont donc leurs anges gardiens !
Céline Gualde/ ACO