A l’occasion du 90e anniversaire des 24 Heures du Mans en 2013, l’Automobile Club de l’Ouest a sélectionné trente voitures marquantes de leur histoire, regroupées à raison de trois par décennie, et organise un grand vote auprès des passionnés. Ce vote est ouvert jusqu’au 15 janvier 2013. Chacune de ces trente voitures fait également l’objet d’une présentation individuelle : aujourd’hui, la Jaguar D, qui a remporté les 24 Heures du Mans 1956.
Jaguar est le premier constructeur britannique à s’imposer en Sarthe après la Seconde Guerre Mondiale, avec la XK 120 victorieuse en 1951 et 1953. Par la suite, la Jaguar D sera la reine des années cinquante : en 1956, elle signe le deuxième de ses trois succès consécutifs. Ses formes très galbées et aérodynamiques, avec son capot avant plongeant et l’appuie-tête du pilote profilé vers l'arrière, sont dues à Malcolm Sayer, un ancien ingénieur aéronautique. A cette époque, les technologies nées des progrès de l'aviation pendant le second conflit mondial ramènent la Grande-Bretagne au firmament du sport automobile international, notamment aux 24 Heures du Mans. Par la suite, Malcolm Sayer donnera naissance à une grande routière : la Jaguar Type E, dont les formes (notamment le capot avant démesuré) entretiennent une filiation certaine avec la D, entrée dans la légende mancelle.
Année : 24e édition des 24 Heures du Mans (28 & 29 juillet 1956)
Nombre d’exemplaires engagés : cinq
Informations techniques :
Moteur 6 cylindres en ligne 3.4 litres
Pilotes :
Mike Hawthorn-Ivor Bueb (n°1)
Paul Frère-Desmond Tiggerington (n°2)
Jack Fairman-Ken Wharton (n°3)
Ron Flockhart-Ninian Sanderson (n°4)
Freddy Rousselle-Jacques Swaters (n°5)
Résultats en course :
1er (Ron Flockhart-Ninian Sanderson)
4e (Freddy Rousselle-Jacques Swaters)
6e (Mike Hawthorn-Ivor Bueb)
Abandon (Paul Frère-Desmond Tiggerington, Jack Fairman-Ken Wharton)