24h Le Mans
Prochaine étape au menu de l’European Le Mans Series (ELMS), la course disputée sur le Red Bull Ring, en Autriche. Après Silverstone et Imola, et le grand rendez-vous des 24 Heures du Mans, la manche de Spielberg pourrait apporter son lot de surprises, notamment du fait d’une piste resurfacée il y a peu.
Longue de 4,326 km, la piste du Red Bull Ring est digne d’un manège à sensations. Des virages serrés, des parties rapides, beaucoup de dénivelé… Une course qui promet donc du spectacle avec les 38 engagés de l’ELMS attendus en piste. L’affrontement entre les équipes G-Drive Racing, SMP Racing et Thiriet By Tds Racing, qui se partagent pour le moment le podium en LM P2, promet d’être serré. Si en LM P3, l’équipe Duqueine Engineering a pris le pouvoir, tout reste encore à faire en LM GTE, avec Aston Martin Racing, AT Racing et Proton Compétition au coude à coude.
La clé de cette course autrichienne pourrait bien être liée aux pneumatiques. Le tracé a en effet profité d’un resurfaçage complet, mais aussi de l’ajout de certains vibreurs. Un resurfaçage, cela signifie un bitume plus frais et récent, et donc de nouvelles informations à capter pour connaître comment les pneus se dégradent, au fil des tours. « Le plus grand changement de notre point de vue, et de loin, concerne le revêtement de la piste qui est nouveau et peut se révéler agressif pour les pneumatiques » explique Mike McGregor, responsable des essais et du support équipes pour Dunlop. « Nous aurons besoin de suivre de près l'usure des pneus et ajuster nos recommandations selon la façon dont la piste évolue et les conditions changent tout au long du week-end. Cela permettra d’obtenir les meilleures performances pour tout le monde. C’est toujours bon d'avoir quelques nouveaux paramètres à ajouter à la course ».
Rendez-vous en Autriche, sur le circuit le plus rapide sur un tour en Formule 1 (les pilotes mettent environ 70 secondes pour faire une boucle). Un tracé qui exige un moteur à toute épreuve (plus de 60% du temps les pilotes sont à fond), mais aussi pas mal de technique de pilotage pour se défaire des courbes fluides et rapides et des virages lents, en aveugle. Dans la discipline reine de la monoplace, le resurfaçage avait mené les pilotes à des temps au tour meilleurs que par le passé. En sera t-il de même en ELMS ? Réponse ce 17 juillet avec une course de quatre heures.
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Photo : reprise de l'ELMS au Red Bull Ring ce week-end, après une pause de deux mois pour le championnat, pour cause de 24 Heures du Mans.
