3’19’’733...

Après la séance d’essais libres, et les trois séances d’essais qualificatifs, c’est à Porsche que revient le meilleur temps, grâce à un chrono de Neel Jani en 3’19’’733. Réalisé lors de son troisième passage sur la ligne pendant la deuxième séance qualificative, ce temps ne fut jamais amélioré. Bloqué par le trafic lors de sa sortie des virages Porsche, il aurait pu être bien plus rapide… De son côté, la seconde Porsche a été créditée d’un temps de 3’20’’203 grâce à Timo Bernhard. Les deux pilotes sont les seuls à être groupés dans la même seconde.

1’’004...

C’est le temps que concède la meilleure Toyota, la TS050 n°6, par rapport au temps de la pole position. Stéphane Sarrazin, grand habitué de l’exercice de la chasse à la pole position (il en compte trois en 2007, 2008 et 2009), n’a pas pu faire mieux qu’un 3’20’’737. Derrière, les écarts se creusent… Anthony Davidson (Toyota TS050 n°5) est à 2’’170. Le meilleur pilote Audi, André Lotterer, est en 3’22’’780, soit plus de trois secondes de la pole position. Attention cependant à l’interprétation de ces chiffres : une météo plus que capricieuse et la multiplication de slow-zones n’ont pas permis de profiter d’une piste parfaite très longtemps… En course, cette hiérarchie pourrait être totalement bouleversée.

5...

Cinq voitures sont regroupées en moins d’une seconde au sommet des feuilles de classement de la catégorie LM GTE Pro. Parmi elles, une seule Ferrari, celle de l’équipe AF Corse n°51, et les quatre Ford officielles. Le retour de la marque à l’ovale est marqué par une domination des qualifications ! Dans l’ordre, Dirk Müller, Ryan Briscoe, Harry Tincknell et Olivier Pla sont les meilleurs représentants Ford. Pourront-ils confirmer en course ?

Même constat en LM GTE Am, là encore cinq voitures sont regroupées dans la même seconde. Avantage aux Ferrari. Celle du Clearwater Racing (n°61) domine avec Rob Bell, devant une Aston Martin V8 Vantage, une Porsche 911 RSR, et deux autres châssis italiens. La catégorie LM GTE Am est celle qui est la plus disputée avec ses 13 concurrents regroupés en un peu moins de 6,5 secondes.

30...

30 voitures ont dépassé la barre symbolique des 300 km/h en vitesse de pointe soit 50% du plateau.

343,4 km/h...

La plus haute vitesse maximale en piste est à mettre au crédit de Loïc Duval. Avec 343,4 km/h, lors de la première séance d’essais qualificatifs, il se place clairement devant les autres voitures hybrides. La Toyota TS050 Hybrid n°5, avec Anthony Davidson, a été flashée en « seulement » 334,9 km/h, tandis que Mike Conway, sur la voiture sœur (n°6), est en 333,9 km/h. Mention spéciale aux Rebellion R-One à moteur AER. Nelson Piquet Jr est deuxième de ce classement des vitesses maximales, en 339,1 km/h, et Mathéo Tuscher a lui été aperçu en 334,9 km/h.

En LM P2, c’est l’Oreca 05 n°44 de l’équipe Manor, avec Roberto Merhi, qui est la plus rapide au radar : 310,0 km/h. En LM GTE Pro, Harry Tincknell est le meilleur avec la Ford GT n°67 en 301,3 km/h, tandis que Mikkel Mac est en tête en LM GTE Am, 295,6 km/h (sur une Ferrari). Il est intéressant de noter qu’aucune voiture ni aucun pilote ne cumulent meilleur temps au tour et meilleure vitesse maximale. Une preuve supplémentaire que le grand Circuit de la Sarthe est une affaire de vitesse, mais aussi d’habilité pour passer rapidement en courbes, et gérer le trafic. La vitesse pure ne suffit donc pas !

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Photo : Neel Jani offre la pole positon au Porsche Team.