Vos premières 24 Heures du Mans en tant que pilote : « C’était en 2006 avec le Paul Belmondo Racing sur une Courage C65 Mecachrome avec Claude-Yves Gosselin et Karim Ojjeh. J’en garde un souvenir mitigé car nous abandonnons à minuit mais j’ai en même temps découvert la magie du Mans. Je me rappelle, lors de la Journée Test, avoir attaqué les Hunaudières mais je ne suis pas resté à fond de peur de rater le freinage (rires). Cette ligne droite est très impressionnante. Je me souviens aussi de la parade et la procédure de départ. Ce fut juste trop court car je n’ai pris qu’un seul relais. »
Vos premières 24 Heures du Mans en tant que spectateur : « J’y suis venu à plusieurs reprises dans les années 90 / 2000. La toute première fois, je devais avoir 10 ans, je pense, donc vers 1994 /1995. Je débutais alors le Karting. Nous allions chez Larbre Compétition. A l’époque, l’écurie de Jack Leconte se trouvait à Caen, juste à coté de notre entreprise. Je le connais bien et il nous invitait régulièrement aux essais. »
Votre meilleur souvenir au Mans : « Il y en a plusieurs. Je dirais 2008 car ce fut une belle aventure en montant sur le podium LM P2 avec Matthieu Lahaye et Cong Fu Cheng. C’était avec la première Pescarolo LM P2 engagée par Saulnier Racing qui est devenu OAK Racing par la suite. Nous avons fait partie du début de l’aventure.
Il y a aussi 2009 en LM P1 (sur la Courage LC70 de Signature Plus avec Franck Mailleux et Didier André, ndlr) mais, malheureusement, je fais une faute en me rabattant sur un concurrent. Nous terminons 11e. 2010 est aussi une belle année car c’était avec la Lola Aston Martin LM P1, une voiture magique (avec Franck Mailleux et Vanina Ickx). Cependant, nous devons abandonner à 10h du matin. Pour finir, je dirais 2012 car nous faisons notre meilleure place au général, 10e, et 4e en LM P2 (Oreca 03 Signatech Nissan avec Roman Rusinov et Nelson Panciatici) où il y avait une grosse bagarre. »
Votre pire souvenir au Mans : « 2011 ! Cela avait déjà mal commencé avec Matthieu Lahaye qui avait eu un accident à Spa Francorchamps. De plus, nous avions de gros soucis de fiabilité. Nous abandonnons à 2 heures du matin (Pescarolo 01 OAK Racing avec Guillaume Moreau et Tiago Monteiro, ndlr) mais cela faisait longtemps que nous n’étions plus dans la course à la victoire. C’est dommage.»
Le coéquipier qui vous a le plus marqué : «Matthieu Lahaye. Même si je le connaissais depuis l’époque du Karting, nous ne nous étions jamais vraiment rencontrés et côtoyés. Ce fut un très bon coéquipier, il est l'un de mes meilleurs amis et on se voit en dehors des circuits. Ensuite, je citerais Nelson Panciatici qui a une pointe de vitesse exceptionnelle. Au début, il avait le défaut de la monoplace mais il s’est vraiment très bien adapté à l’endurance. Il est toujours très rapide mais avec de l’expérience maintenant au niveau de la gestion de la course et du trafic.»
Les couleurs et le design de votre casque : «Au tout début, l’idée était d’avoir un casque jaune fluo pour que ma mère puisse me reconnaitre dans les pelotons de Karting (rires). J’ai gardé la couleur et je l’ai fait évoluer avec des designs de Grégory Brand (de la société B-Design, ndlr) qui me peint mes casques. Je lui demande d’avoir un casque tous les ans à base de jaune et de bleu, des couleurs que j’apprécie. Cela représente aussi les couleurs de mon partenaire, Groupauto. Il évolue avec l’ajout de paillettes, de signes, selon les envies de Grégory et des miennes.»