Quand les 24 Heures du Mans deviennent un sprint pour les pilotes
Depuis une dizaine d'années, les 24 Heures du Mans ont mué en une course longue distance, menée à un rythme de sprint du premier au dernier tour. Une évolution pour les pilotes comme pour les machines. Nicolas Lapierre de l'équipe Signatech Alpine Matmut confirme ce phénomène.
Tous les pilotes s'accordent à dire que les 24 Heures du Mans sont plus exigeantes mentalement et physiquement que par le passé. Professionnels comme amateurs doivent êtres physiquement affutés et prêter la plus grande attention à leur mode de vie. Pour une équipe, c'est aussi une véritable équation à résoudre. Une voiture, trois pilotes, 24 heures de course et des objectifs sportifs à atteindre tout en respectant les temps de conduite liés au règlement.
"On n'a plus le choix, il faut attaquer dès la première minute de course"
Nicolas Lapierre, Signatech Alpine Matmut
Depuis une dizaine d'années, on observe une évolution en matière de pilotage et de rythme de course. Nicolas Lapierre, pilote de l'Alpine A470-Gibson #36 de l'équipe Signatech Alpine Matmut, vainqueur de la catégorie LMP2 des 24 Heures du Mans 2018 est naturellement concerné par ce phénomène. « En 2007 lors de ma première participation au volant de la Saleen S7-R du Team Oreca on me demandait de respecter un certain temps au tour et d'être le plus régulier possible. Puis on attendait de voir comment la course évoluait. Au fil des années, les choses ont changé. Désormais, il faut constamment attaquer parce que si on ne le fait pas, un autre pilote va le faire et prendre un avantage certain. Aujourd'hui, pour les pilotes, les 24 Heures du Mans c'est six à huit relais à fond. On n'a plus le choix, il faut attaquer dès la première minute de course. C'est quelque chose que nous pouvons nous permettre aussi parce que les voitures et particulièrement les prototypes de la catégorie LMP2 sont extrêmement fiables », explique t-il.
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Dominique BREUGNOT (ACO)
Aux 24 Heures du Mans, le temps de pilotage est réglementé. Pour toutes les catégories, un pilote ne peut pas conduire plus de quatre heures par tranche de six heures. Sur les 24 heures de course, un pilote ne peut dépasser 14 heures de pilotage au total. A contrario, le temps minimum de pilotage est fixé à six heures.
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